Lutter contre les Mutilations Génitales Féminines au Kenya
Mettre un terme aux mariages précoces
Au nord-ouest du Kenya, le potentiel des filles et des garçons ne peut s’épanouir, entravé par une pauvreté écrasante, l’insécurité, le manque de ressources pour l’éducation et par des pratiques culturelles néfastes. De nombreuses filles subissent des mutilations génitales féminines (MGF) – une pratique insoutenable, mettant en danger leur vie – pour être mariées par des parents appauvris en échange d’une “dot”, devenant mères encore enfants elles-mêmes. Les MGF et les mariages précoces ont un effet dévastateur sur leur santé les privant d’accès à l’éducation et l’espoir d’un avenir.
World Vision agit pour un Kenya sans MGF ni mariage précoce par le biais du projet Kenya Big Dream, appliquant notre approche globale incluant simultanément les domaines de l’éducation, de l’autonomisation économique, de la protection de l’enfance, ainsi que des actions de plaidoyer.
Le projet se base
sur 3 constats
Notre plan d’action
Dans de nombreuses cultures, les mutilations génitales féminines (MGF) – dont la plus connue est l’excision – symbolisent le
passage de l’état de fille à celui de femme et constituent un rite traditionnel. Cette pratique a des effets physiques et psychologiques
dévastateurs sur les filles, certains à court terme, d’autres à vie.
Au Kenya, les mutilations génitales féminines (MGF) sont un préalable direct du mariage précoce : les filles ne sont pas considérées
comme éligibles au mariage tant qu’elles n’ont pas été excisées. Dans des régions où la faim menace régulièrement, le mariage
est vu comme le seul moyen pour leurs filles d’avoir un avenir et représente pour les familles une source de revenus (pratique
des dots). Les MGF et le mariage précoce entrainent des violences physiques et psychologiques sur les toutes jeunes filles. Ils les
empêchent de s’instruire, réduisent les taux de scolarisation et augmentent les taux de décrochage scolaire et d’analphabétisme.
- Transformer les conditions économiques
Nous renforçons l’indépendance économique des familles. Moins vulnérables, elles sont moins susceptibles de choisir le mariage précoce – et les
mutilations génitales – comme moyen de sortir de la pauvreté. Elles sont alors plus libres d’investir dans l’avenir de leurs enfants. - Transformer par l’éducation
En soutenant leur éducation, nous améliorons la capacité des enfants à lire et à écrire, à acquérir des compétences, mais aussi à s’engager dans une formation professionnelle ou entrepreneuriale. - Transformer les mentalités
Nous identifions et formons les leaders d’influence (chefs religieux, anciens, exciseuses) pour faire accepter le changement par la communauté, réduire
les formes de maltraitance et valoriser les filles, et plus particulièrement celles qui n’ont pas subi de MGF.
Ce projet a déjà touché 1,3 millions de participants !
État d’avancement du
projet
Le projet Kenya Big Dream se déroulera en trois phases de cinq ans.
La première phase de Kenya Big Dream a démarré le 1er octobre 2019 et s’est achevée le 30 septembre 2024.
La deuxième phase de Kenya Big Dream a démarré le 1er octobre 2021 et intervient à Samburu.
La phase n’a pas encore démarré. Elle ciblera Migori et Narok.