Séisme en Turquie et Syrie : le bilan meurtrier

Des dizaines immeubles effondrés, des quartiers entiers ont été détruits… Les victimes se comptent en centaines. Des familles de civils sont encore prises au piège sous les décombres, et les secouristes essayent sans relâche de dégager les morts et les vivants.

Un premier bilan dévastateur

Le séisme est survenu en pleine nuit, à 4 h 17 (2 h17, heure à Paris), selon l’Institut sismologique américain USGS, à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres. L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (sud-est), à 60 kilomètres environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne.

Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul.

Le bilan évolue rapidement compte tenu du nombre d’immeubles effondrés dans les villes turques touchées, comme à Adana, Gaziantep, Sanliurfa et Diyarbakir notamment.

Des milliers de personnes encore en danger

Le séisme a provoqué des scènes de panique dans le nord de la Syrie où les habitants se sont rués dehors, à pied ou en voiture, malgré les pluies torrentielles, ainsi qu’au Liban voisin où les secousses ont été fortement ressenties.

« Au milieu d’un hiver rigoureux, des enfants et des familles déjà incroyablement vulnérables ont été profondément ébranlés par ce tremblement de terre dévastateur, qui a touché des milliers de personnes dans le nord de la Syrie et le sud de la Turquie. Je suis dévasté par cette triste nouvelle et nous ferons tout notre possible pour aider ceux qui ont été touchés. Nous sommes en train d’évaluer très rapidement comment nous pouvons soutenir l’effort de secours, nous confirmons également le bien-être de notre personnel en Turquie et en Syrie. Cela nous rappelle à quel point ces situations peuvent être difficiles pour toutes les personnes impliquées. » A commenté Johan Mooij, Directeur de la réponse à la crise syrienne de World Vision International.