Mathilde, marraine de Ramata au Sénégal

C'est un engagement auquel je pensais déjà depuis quelques années, à travers des articles, des reportages, des témoignages. C'est une démarche forte qui implique une certaine maturité il me semble.

Ma filleule s'appelle Ramata. Elle est âgée de 4 ans et vit au Sénégal avec ses parents et ses frères et sœurs. Pour le moment elle est trop jeune pour échanger directement avec moi. C'est donc avec sa maman que je corresponds, elle passe par un interprète pour écrire les courriers.
Nous nous envoyons plusieurs lettres dans l'année. Elle me donne des nouvelles de sa famille, me parle de l'évolution de Ramata, me partage des recettes. Elle m'a aussi fait part de la façon dont ils ont vécu la crise sanitaire. De mon côté, je lui parle de mon quotidien en France, je lui avais envoyé des nouvelles lors de ma formation en Thaïlande, je lui présente ma famille, la vie de ma sœur au Népal. Et la plupart du temps, nous nous envoyons des photos !

Quand je reçois un courrier de la famille, c'est jour de fête ! C'est toujours énormément de joie et de bonheur de lire ces lettres ! Je me sens très chanceuse de vivre ces échanges. Je me sens un peu comme une grande sœur, une amie complice qui veille de (très) loin et qui est présente comme elle le peut.

Ma rencontre avec elle était un moment suspendu, hors du temps, à l'autre bout du monde, je l'ai quittée en me demandant si on se reverrait un jour. Peut-être, je l'espère.